1. Aline Asmar d’Amman
Dans le monde feutré de l’architecture intérieure, Aline Asmar d’Amman incarne une forme rare de raffinement narratif.
Son travail ne se contente pas de composer des espaces harmonieux : il évoque. Chaque projet devient le prétexte à convoquer l’histoire, l’artisanat et les symboles anciens, sans jamais figer l’ensemble dans le passé.
Elle imagine l’intérieur du restaurant Le Jules Verne comme une capsule de poésie suspendue, avec vue sur Paris, mais pieds ancrés dans le patrimoine.
Chaque détail évoque une époque, mais aucun ne cède à la nostalgie.
La sensibilité d’Aline Asmar d’Amman inspire aujourd’hui toute une génération de jeunes architectes d’intérieur. Une façon de démontrer que la puissance esthétique peut rester subtile, presque silencieuse.
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2. Pierre Yovanovitch
Le travail de Pierre Yovanovitch frappe par sa sobriété architecturale et son exigence de composition.
Ici, rien de bavard. Le geste est précis, le vocabulaire formel, dense mais jamais écrasant. Pierre Yovanovitch dessine des intérieurs comme on construit des volumes : en jouant avec la lumière, les matériaux nobles, les contrastes délicats.
Son appartement parisien pour lui-même est un manifeste en soi. Loin des modes, il impose une grammaire personnelle, où chaque pièce de mobilier sur mesure devient une sculpture.
Le silence de ses espaces est une réponse claire à l’agitation visuelle ambiante. On y lit une tension contenue, comme une partition de musique minimaliste.
Dans le panorama des architectes d’intérieur français, il incarne une rigueur rare, où le luxe à la française s’exprime dans l’épure.
3. Pierre-Yves Rochon
Derrière les lobbys les plus prestigieux de Paris se cache souvent Pierre-Yves Rochon. Son nom est moins connu du grand public, pourtant il est l’architecte de confiance des plus grandes maisons hôtelières.
Son style s’appuie sur la tradition décorative française, sans jamais tomber dans le pastiche. Le George V, le Shangri-La ou encore l’Hôtel Martinez à Cannes portent sa patte : un équilibre savant entre opulence et fonctionnalité.
Rochon maîtrise l’art de la transition spatiale, guidant l’œil avec douceur d’un salon à un boudoir, d’un hall vers une terrasse.
Ses intérieurs semblent familiers et prestigieux tout à la fois. C’est une atmosphère maîtrisée, durable, fluide qu’il cherche.
Les architectes d’intérieur français reconnaissent en lui un mentor, souvent cité comme référence dans l’univers du design hôtelier haut de gamme.
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4. Bruno Borrione
Passé par les équipes de Starck, Bruno Borrione cultive depuis des années un style à contre-courant, souvent inclassable. Ce qu’il construit, ce sont des expériences totales, nourries de couleurs franches, de clins d’œil culturels et de collaborations artistiques.
Ce qui le rend unique, c’est sa capacité à dialoguer avec des univers très variés. Un restaurant étoilé à Monaco, une galerie à Tokyo, un appartement à Marseille : peu importe le contexte, la signature reste la sienne.
Son approche joue sur les codes du théâtre et de la scénographie d’espace. Rien n’est laissé au hasard, tout raconte une dynamique, une intention. Chez Borrione, chaque espace devient un langage.
Dans le cercle des architectes d’intérieur français, il garde cette posture discrète mais respectée, presque comme un électron libre (toujours ailleurs, toujours cohérent).
5. Where Is Brian (of course !)
Encore peu médiatisé, notre studio Where Is Brian s’impose doucement avec une vision bien à lui.
Ce qui distingue nos projets, c’est une forme de mise en scène visuelle assumée : des volumes graphiques, des combinaisons de matières audacieuses, une palette chromatique parfois radicale (mais jamais gratuite).
Notre posture est claire : concevoir des espaces comme on raconte une histoire, avec un ton, une tension, une respiration.
Chaque projet devient un mini-scénario, écrit à quatre mains avec le client. Et cela se voit. Les lieux signés Brian ne cherchent pas à ressembler à ceux des autres, ils veulent être reconnus au premier coup d’œil.
